CFA de l'académie de Versailles

Le CV

C’est l’INDISPENSABLE de toute candidature ! Mais comment réaliser un CV efficace ? Que ce soit dans un cadre standard de recherche d’emploi, de stage ou dans votre cas, de contrat en alternance (en contrat d’apprentissage et même en convention de stage en alternance), le but est identique à chaque fois : convaincre un employeur de ce que vous apporteriez de bénéfique à son entreprise. Valoriser l’expérience la plus minime qui soit, les points obligatoires et soigner la présentation.

J’ai peu d’expérience, comment la mettre en valeur sur mon CV ?

Dans la plupart des cas, les candidats-es en formation sont étudiants-es et leur expérience professionnelle peut s’avérer assez modeste. C’est donc face à des difficultés semblables à celles rencontrées lors de la recherche d’un premier emploi que vous allez faire face. Le fait d’être jeune et donc d’être perçu comme inexpérimenté par les employeurs est une constante à laquelle vous allez devoir vous préparer. Pour jouer en votre faveur et votre façon de vous vendre, il faudra mettre en avant des compétences transversales (le rédactionnel par exemple qui est peut-être partagé pour un poste dans le journalisme comme dans le secrétariat), vos savoirs-êtres généraux et surtout votre motivation que vous aller devoir argumenter dans votre lettre de motivation.

Comment rendre mon CV attrayant ?

Vous démarrez tout juste votre parcours professionnel. Ce qui va faire la différence au-delà de votre motivation, c’est la présentation de votre CV. C’est donc l’occasion de la soigner et d’éviter le minimalisme scolaire (une liste sur une feuille blanche) encore trop répandu et qui ne pas envie aux recruteurs de poursuivre la lecture.

Quelles expériences dois-je mettre en avant ?

C’est une question d’appréciation. Si vous avez à votre actif plusieurs jobs d’été ou stages, il est plus judicieux d’indiquer et de développer ceux qui vont avoir un lien avec l’annonce à laquelle vous répondez. Une expérience de caissier·ière peut être utile si vous visez un poste dans le domaine commercial, elle sera moins à propos si vous vous dirigez vers de l’informatique par exemple. Dans le cas où vous n’avez pas ou peu d’expérience, mentionnez-les toutes en mettant en avant les aspects qui pourraient trouver un rapport avec le poste pour lequel vous postulez. Dans tous les cas, ces expériences sont le reflet que vous avez déjà une petite connaissance du monde de l’entreprise.

Expériences ou pas pour réaliser un CV efficace, votre accroche de CV doit clairement énoncer votre projet professionnel. Indiquez également que vous postulez pour un contrat en alternance ou un contrat d’apprentissage.

La lettre de motivation

La construction d’une lettre de motivation n’est pas une mince affaire, voire une véritable corvée pour de nombreux candidats-es. Les copier-coller de modèles impersonnels sont légion, lassant ainsi les recruteurs devant la multitude de candidatures « ternes » reçues quotidiennement. Alors comment rédiger sa lettre de motivation ? Voici donc quelques conseils pour rédiger une lettre de motivation efficace !

Retenez que les recruteurs ne lisent votre lettre qui si votre profil a éveillé leur curiosité. Il faut faire simple et efficace, sans répéter ce que vous avez déjà dit dans votre CV. D’autant qu’une bonne lettre de motivation suit un schéma de construction simple : le « vous, je, nous » qui doit tenir sur une seule page maximum. Vous devrez donc être le plus synthétique possible (pas besoin d’écrire un roman, 15-20 lignes sont amplement suffisantes).

Le « vous » : parlez de l’entreprise

La première partie de la lettre de motivation doit porter sur l’entreprise et l’intérêt que vous portez à celle-ci. Il est donc primordial que vous vous soyez renseigné sur ses activités, son marché, son histoire, ses projets passés ou futures… Montrer en quelques lignes que vous vous êtes informé un minimum sur son actualité va réjouir le recruteur (n’hésitez pas à mentionner quelques chiffres pour appuyer vos propos). En procédant ainsi, vous montrez votre curiosité et votre motivation à l’égard de l’entreprise, en expliquant ce qui vous attire chez elle.

Exemple : Pour un poste de journaliste : « Occupant la place de première radio de France depuis le début des années 2000 avec près de 6 600 00 auditeurs quotidiens en 2020, ses 50 antennes locales et ses 150 webradios disponibles sur de nombreux supports, [Nom du média] occupe une place de leader incontestable au sein du PAF ».

Le « je » : parlez de vous

C’est dans cette seconde partie que vous parlez de vous-même. La première partie avait pour but d’appâter le recruteur et lui donner envie de lire la suite de votre lettre. C’est dans cette partie qu’il ne faut surtout pas relâcher le rythme. Vous allez donc mentionner les raisons pour lesquelles vous avez choisi l’alternance plutôt que le cursus initial. En plus de parler du contenu de vos cours, vous pouvez mentionner quelles seront les débouchés de l’alternance, votre projet professionnel, dire en quoi le poste pour lequel vous postulez est en accord avec votre formation.

Exemple : « J’ai choisi cette formation en alternance, sur une durée de xx mois, car elle représente pour moi le moyen le plus efficace de mettre à profit mes connaissances et d’acquérir les savoirs pratiques nécessaires à l’obtention future de mon diplôme et la construction de mon parcours professionnel. Possédant [mentionner les compétences que vous avez], j’ai pu les mettre à profit dans [mentionner vos expériences professionnelles] et j’ai pu/obtenu [mentionner les résultats] au sein de cette.ces entreprise.s ». Il ne s’agit pas de faire une redite de votre CV, mais de mettre en avant ce que vous avez fait et développé comme compétences.

Le « Nous » : parlez de votre potentielle collaboration et proposer un rendez-vous

Dans cette partie, ce sont les descriptions précises et concrètes de vos compétences et qualités qui vont devoir ressortir. Si vous collaborez avec l’entreprise, qu’y gagnera-t-elle ? Pourquoi vous et pas un autre candidat ? L’objectif est de se vendre sans en devenir prétentieux. Il faut donner humblement des exemples concrets qui démontrent que vos compétences vous permettront de mener à bien les missions qui vous seraient confiées par l’entreprise. Enfin concluez votre lettre par une proposition de rendez-vous qui affirmera bien au recruteur votre motivation à le rencontrer. Terminez enfin par les habituelles formules de politesse.

Exemple : « En alliant cours théorique et pratique, je serai opérationnel·le et compétent·e pour remplir toutes les missions que vous pourrez me confier tels que… » [mentionner les missions et/ou les points clés que vous avez vu dans l’annonce]. « Ma passion pour les médias ainsi que mes compétences audiovisuelles et rédactionnelles conjuguées à votre savoir-faire sur vos différents canaux nous permettront de concevoir la ligne éditoriale la plus riche et complète qui soit et de maintenir la position de [Nom du média] parmi les médias les plus efficaces à forte visibilité. C’est avec plaisir que je vous exposerai de vive voix mes motivations au cours d’un entretien. »

Astuce : mettez-y du style

Tout au long de votre lettre de motivation, imaginez que vous racontez une histoire, argumentée et structurée avec un début (« Vous » : vous posez le décor, le contexte (celui de l’entreprise) et vous amener enfin l’élément déclencheur en développant ce qui vous a attiré dans l’entreprise), un milieu (« Je » : vous faites vos apparitions dans la narration, vous énoncez quelles sont les caractéristiques de votre personnage et vos objectifs dans l’histoire) et une fin (le « nous » est la situation finale qui doit vous amenez à une fin ouverte : décrochez un entretien puis finalement le poste). Vous adapterez bien évidemment le ton de cette histoire en fonction de celui de l’entreprise (si l’annonce a un ton décalé, celui que vous emploierez se calquera dessus avec une expression moins « formelle »). Certaines entreprises sont sensibles à l’humour et à la légèreté. Attention toutefois à ne pas en abuser et tomber dans la familiarité.

PS : Le petit conseil de fin

On ne vous le dira jamais assez mais n’oubliez jamais de vous relire ! La moindre faute d’orthographe, de grammaire ou de syntaxe peut mener directement votre candidature au fond d’une corbeille. Prenez donc le temps nécessaire pour bien rédiger et peaufiner votre lettre de motivation. N’hésitez pas non plus à vous la faire relire par une personne de votre entourage.

Comment écrire un mail d’introduction efficace

Vous croyiez en avoir fini avec la rédaction dans votre candidature ? Rassurez-vous, c’est bientôt terminé ! Sachez que la réalisation du CV et de la lettre de motivation ne sont pas les seules étapes d’une candidature, mais alors… comment écrire un mail d’introduction efficace ?

Le mail est primordial car il constitue les premières lignes que l’employeur lira de vous. Voici nos conseils pour réaliser une étape qu’il ne faut SURTOUT PAS négliger.

Une présentation simple

Dans un premier temps, il n’y a pas besoin de faire un long mail, bien au contraire. Être bref, concis et précis sont les trois mots d’ordres. Ce mail accompagne la lettre de motivation, il n’est donc pas nécessaire de rédiger des dizaines de lignes supplémentaires, qui lasseront le recruteur (donc ne réécrivez pas votre lettre de motivation).  C’est une introduction de votre candidature. Alors même s’il ne demande pas un travail d’écriture aussi important que la lettre de motivation ou le CV préparez-le avec minutie. Il est déterminant pour la suite. D’autant plus que vous avez juste à vous présenter (prénom, nom), expliquer les raisons de votre mail, en indiquant que vous joigniez votre lettre de motivation et votre CV. Puis vous concluez avec les formules de politesse habituelles.

Mail de motivation ou lettre de motivation ?

Certaines entreprises, moins à cheval sur la formalité, acceptent un mail de motivation. Ce n’est pas un mail d’introduction mais une véritable lettre de motivation rédigée dans le corps du mail avec lequel vous joigniez uniquement votre CV. En effet, cette méthode peut se révéler efficace pour les employeurs qui ne lisent pas la lettre de motivation. Vous devez donc appliquer les mêmes règles de rédaction de celle-ci avec le même soin. Dans le mail : précisez en objet l’intitulé du poste pour lequel vous postulez (si demandé mentionnez le numéro de l’offre). Si la plupart des recruteurs demeurent attachés à la procédure classique de la lettre de motivation, le mail de motivation est de plus en plus accepté. Ce qui primera dans les deux cas de figure, c’est le contenu (la mise en avant de vos compétences et de votre motivation) bien plus que la forme, si celui-ci est rigoureusement écrit.

Par exemple, pour répondre à une offre :
À : Adresse électronique du recruteur
Objet : Candidature pour le poste de [intitulé du poste] (si demandé, indiquez le numéro de référence de l’offre).

Madame, Monsieur,
En réponse à votre recherche d’un [intitulé du poste] parue dans [origine de l’offre : site, magazine …], je vous présente ma candidature et vous prie de trouver ci-joint mon CV ainsi que ma lettre de motivation.
Dans l’attente de votre retour et restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées.
[Prénom Nom Adresse Numéro de téléphone]

Voici un exemple de mail d’introduction type, mais pour une candidature spontanée :

À : Adresse électronique du recruteur
Objet : Candidature spontanée pour un poste de [intitulé du poste] en alternance.

Madame, Monsieur,
En consultant votre site/votre annonce sur [sites d’offres d’emploi], j’ai pu constater que vous étiez à la recherche de [intitulé du poste]. Ce poste ne correspond pas à mon domaine de compétences, toutefois je me permets de vous contacter afin de savoir si votre entreprise recrutait des alternants en [intitulé du poste / domaine professionnel]. Je vous transmets donc ci-joint mon CV ainsi que ma lettre de motivation.
A toutes fins utiles, ma formation en alternance démarrerait à partir de [date] pour une durée de [nombre de mois] mois.

Dans l’attente de votre retour et restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées.
[Prénom Nom Adresse Numéro de téléphone]

Convaincre une entreprise de me prendre en alternance

Tout comme la recherche d’un emploi, celle pour l’alternance n’est pas une mince affaire. L’apprentissage est un bon moyen pour préserver et transmettre un savoir-faire. Il prépare l’embauche à plus ou moins long terme de futures salarié·e·s et ainsi pérennise les activités.
Il est important de bien préparer votre rendez-vous avec tous les arguments sur l’alternance et sur votre aptitude à relever le défi.

Un contrat « gagnant-gagnant »

Amener une entreprise à m’accueillir en apprentissage, c’est demandé un investissement humain important pour elle. L’apprenti-e va devoir intégrer une équipe qu’il-elle verra en fonction du rythme de son alternance. Il faut donc montrer par votre expérience et vos capacité, que vous allez pouvoir intégrer une équipe.
Ce temps est précieux pour l’apprenti·e comme pour le·la tuteur-trice. C’est l’occasion pour le premier d’acquérir les compétences qu’il·elle recherche et c’est ensuite ces compétences qui serviront les besoins de l’entreprise.

Le contrat d’apprentissage permet à l’entreprise de former un-e futur-e un-e collaborateur-trice efficace qui connaîtra parfaitement son fonctionnement.
C’est donc un contrat dans lequel tout le monde est gagnant.

Maîtriser les coûts salariaux

Quels sont les autres arguments non négligeable pour convaincre une entreprise de me prendre en alternance ?
Le principe inhérent de l’alternance, c’est qu’une partie de la formation de l’alternant·e est prise en charge par l’employeur.
Mais les rémunérations sont bien inférieurs à ceux d’un·e salarié·e traditionnel·le.

  • Pour les contrat d’apprentissage : le niveau de rémunération se situe dans un barème de 25 à 78 % du SMIC selon l’âge de l’étudiant·e. Mais également son niveau de qualification à la signature de son contrat.
  • Pour les convention de stage en alternance : Il s’agit d’une gratification obligatoire à partir de 2 mois dans l’entreprise. Donc la rémunération peut-être à 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale (25 € en 2019, soit actuellement 3,75 €/h).

Par ailleurs, elle peut évoluer suivant la convention de branche.

A noter que l’apprenti·e n’est pas considéré·e comme faisant partie des effectifs de l’entreprise, alors sa prise en charge financière est moins coûteuse pour l’employeur que s’il engage un·e « vrai » salarié·e.

Financement de la formation

Depuis janvier 2020, Les OPCO prennent en charge le prix de la formation pour les contrats d’apprentissage et de professionnalisation.
Pour une convention de stage en alternance, la formation est à la charge du stagiaire.
Enfin, les formalités administratives ont été simplifiées. Il n’y qu’à remplir un document appelé Cerfa et dont le centre de formation aura complété sa partie et/ou faire les démarches auprès de votre OPCO pour la prise en charge.

Bien préparer son entretien

Décrocher un entretien pour un contrat en alternance, c’est le premier round que vous avez remporté. Il vous faut maintenant transformer l’essai lors de la rencontre avec le recruteur. Vous aurez pour mission de le convaincre. Voici quelques conseils pour parvenir à bien préparer un entretien. Tel un sportif, il vous faudra vous préparer, car c’est votre état d’esprit qui va primer plus que votre parcours et vos diplômes.  Que ça soit pour un stage, un CDD, un CDI ou un contrat en alternance, l’entretien se déroule suivant un schéma similaire : une série de questions types vous est posée, vos arguments en réponses devront persuader le recruteur que vous êtes la personne dont l’entreprise a besoin.

Répétez votre présentation

Il faut vous mettre en conditions quelques jours avant le jour J. Pour cela vous pouvez vous entraîner avec votre entourage (famille, ami·e·s…) qui vont simuler avec vous un entretien et vous permettre d’être plus à l’aise face au recruteur. Vous pouvez vous enregistrer avec un dictaphone afin de travailler la fluidité de vos phrases et vous permettra d’identifier les points à corriger (donner plus de poids à vos arguments, corriger les abus de langage (les « euh », « ouais » qui sont à éviter absolument).

Pensez aux questions

Préparez les questions classiques qui peuvent vous être posées, elles sont là pour jauger votre réactivité dans les réponses et la gestion du stress. Celle à travailler en priorité est celle incontournable à tous les entretiens :

Parlez-moi de vous

  • Votre meilleure expérience (ce que vous en avez retenu)
    Votre pire expérience (ce que vous en avez retenu)

Plutôt que de faire le récit de votre parcours et de lister chronologiquement ce que le recruteur a déjà lu sur votre CV, mettez en avant les compétences développées et les résultats obtenus, tout en restant focalisé sur les missions du poste visé. Certains n’hésitent pas à poser des questions insolites « si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ? » « Votre couleur préférée » par exemple, qui va non seulement tester votre réaction et identifier des traits de votre caractère.

Certaines entreprises font passer des tests en fonction du poste à pouvoir : Test d’écriture, test technique, test de personnalité, pensez à le demander lors de la prise de rendez-vous pour pouvoir vous préparer.

Pourquoi vous postulez pour l’entreprise ?

Cette question doit être également préparée. Pour ce faire, vous devez vous renseigner sur l’entreprise, son secteur d’activité et de le mettre en relation avec votre projet professionnel. Cette démarche sera révélatrice de votre motivation. Faites correspondre vos compétences acquises en vous appuyant sur votre CV pour démontrer au recruteur que vous êtes « cette personne et pas une autre ».

Montrez-vous sous votre meilleur jour

Expérience professionnelle ou pas, ce qui va jouer dans l’appréciation du recruteur est votre savoir-être : votre présentation vestimentaire, votre ponctualité, votre politesse, la motivation et le dynamisme qui se dégagent de vous. Mettez-vous en valeur afin de faire la différence et de vous démarquer face aux multiples profils tout aussi intéressants que le vôtre. Tout le monde n’a pas une aisance à parler devant des personnes, mieux vous serez préparés mieux se sera.

Vos qualités et vos défauts : que faut-il dire ?

Cette question peut rejoindre la liste des questions « pièges ». En effet le premier piège est de donner une qualité ou un défaut sans l’illustrer d’un exemple, on ne marquera pas le recruteur sur un aspect positif de notre caractère, par exemple à une réponse pour une qualité : « je suis quelqu’un qui joue l’esprit d’équipe. J’ai pu pratiquer le football et le handball et cette caractéristique m’a marqué ». Le deuxième piège à éviter est celui du défaut, il ne faut pas que celui-ci soit une gêne dans le poste visé. Il faut donc chercher un défaut certes marqué mais qui n’entre pas en conflit avec les missions proposées par prendre un autre exemple : « J’ai parfois du mal à aller demander de l’aide. Je suis quelqu’un qui aime bien trouver les solutions par moi-même ».

Posez des questions

A la fin de l’entretien, mais également tout du long, les questions que vous allez poser vont vous permettre de montrer votre intérêt pour le poste. Par exemple, demandez dans quel service vous allez travailler, des précisions sur telle activité qui vous sera confiée. Il y a en revanche des questions à éviter lors de l’entretien et qui peuvent être posées plus tard : la rémunération peut être un sujet délicat à aborder, sauf si l’employeur l’aborde avec vous. Évoquer les congés sans même avoir commencé à travailler est à proscrire. Il vaut mieux patienter et suite à un premier retour positif, demander à qui vous adressez ultérieurement sur ces domaines. N’oubliez jamais que vous devez mettre le recruteur en confiance, puisque vous allez sûrement devoir travailler avec la personne pendant un certain temps.

En cas de déstabilisation, que répondre ?

Dans le cas des questions d’ordre privé (votre religion, vos opinions politiques, la situation matrimoniale, la maternité…), vous avez le droit de refuser d’y répondre. Déclinez la question poliment et calmement. On vous reproche votre manque d’expérience ? Il faut bien démarrer quelque part, et l’essentiel est de mettre en avant tout ce que vous avez pu faire. L’aspect le plus important est d’ insistez sur les stages, les petits jobs, les séjours linguistiques ou vos hobbies… Vous aurez cet avantage de valoriser des compétences plus que des expériences ou des diplômes. Vous expliquez ce que vous êtes capable de faire. Enfin vous restez sans voix pour une raison ou pour une autre ? Cela arrive et n’est pas rédhibitoire, si vous parvenez à demander à revenir un peu plus tard sur la question, le temps de réfléchir à ce que vous allez répondre. Tentez de passer à un autre sujet pour ne pas rester bloqué indéfiniment (ce qui impatienterait le recruteur en face de vous).

A ne pas oublier

Pour bien préparer un entretien, il faut toujours avoir :

  • Quelques exemplaires de votre CV à jour avec vous.
  • Prendre un cahier, bloc note et des stylos pour prendre des notes.
  • Vous pouvez préparer quelques questions en amont au sujet du poste.
  • Si vous devez présenter des projets, apportez votre ordinateur ou tablette pour les présenter. Pour des questions de sécurité, certaines sociétés ne prennent pas les clés USB.
  • Vous pouvez avoir une bouteille d’eau au cas où l’entretien durerait longtemps et que vous auriez des tests à faire.
  • Si vous fumez, évitez de le faire juste avant un entretien, l’odeur de la cigarette pourrait incommoder votre interlocuteur-trice.
  • Les questions que l’ont peut vous poser en entretien

Vous avez décroché un entretien ? Tout d’abord, félicitations ! Mais quelles sont les questions que l’on peut vous poser en entretien ? Et bien que vous ayez remporté le premier round et réussi à attirer l’attention du recruteur pour s’entretenir avec vous. Il vous reste cette étape finale et décisive de le convaincre quant à votre profil. Afin de bien préparer votre entretien, nous avons listé les questions les plus courantes, ou d’autres plus surprenantes, auxquelles vous devrez répondre.

Pouvez-vous vous présenter ?

C’est la question qui ouvre systématiquement l’entretien. Pour le recruteur, il s’agit d’évaluer comment le·la candidat·e structure son parcours, sur sa personnalité (introverti·e, extraverti·e…) et sa façon de réagir (une introduction brouillonne et hésitante peut être synonyme de stress).

Que savez-vous de l’entreprise ?

C’est une question cruciale. La personne doit s’être renseignée un minimum via Internet et les réseaux sociaux. Le recruteur doit pouvoir ressentir que celle-ci est réellement intéressée par le poste et ainsi d’établir une relation de confiance.
N’oubliez pas que vous devez axer vos réponses en fonction de l’entreprise, comme pour votre CV qui cible le poste, la lettre de motivation qui cible ce que vous pouvez apporter à l’entreprise.

Qu’est-ce qui vous a amené à postuler chez nous ?

Rassurez-vous, on ne vous demandera pas de connaître toute l’entreprise sur le bout des doigts. Mais de montrer un réel intérêt et une motivation en cohérence avec les attentes de l’offre.

Racontez-moi une situation particulière lors de l’une de vos anciennes expériences

Cette question permet d’avoir un aperçu de votre vécu professionnel, en d’autres termes, de savoir comment vous avez réussi à dénouer un problème complexe, où vous êtes parvenu·e à mener un projet jusqu’au bout. Il s’agit pour le recruteur d’imaginer comment le·la candidat·e a réagi dans un contexte bien spécifique et les résultats obtenus ainsi que les leçons qu’il·elle a pu tirer d’expériences positives ou négatives.

Quelle critique constructive vous a le plus marquée ?

Avec cette question, le recruteur peut jauger la maturité, la prise de recul de la personne et sa capacité à s’autoévaluante.

Si vous pouviez revenir dans le passé. Que feriez différemment ?

Assez difficile, cette question peut être déstabilisante. Mais il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses pour celle-ci. Il s’agit juste de sonder votre personnalité et de connaitre les leçons que vous pouvez tirer de vos expérience passées. La personne et sur les leçons qu’elle peut tirer de ses expériences.

Qu’aimeriez vous faire comme missions une fois en poste ?

Lorsque le recruteur vous pose cette question, c’est pour évaluer dans quelle mesure le·la candidat·e a réfléchi à son projet professionnel et à l’objectif de sa candidature.

Comment interagissez-vous avec vos collègues ?

C’est une demande un peu étonnante, mais elle revient parfois. Il s’agit de tester votre capacité à collaborer et à vous adapter à votre nouvel environnement de travail.

Qu’attendez-vous de votre manager ?

Dans cette situation, cette question sert à tester la capacité à s’intégrer dans le contexte de l’entreprise (s’il faut plutôt chercher une personne autonome ou qui a besoin d’être dirigée).

Quels seraient vos axes d’amélioration ?

Jouer le·la candidat·e parfait·e ne sert à rien, bien au contraire, et surtout dans ce cas précis où vous savez bien que vous ne pourrez pas cacher certains défauts (non rédhibitoires bien évidemment). Ici, le recruteur va juger votre aptitude à prendre du recul sur votre profil avec honnêteté et lucidité.

Quelles sont vos motivations dans la vie professionnelle ?

Il n’y a pas de mauvaises réponses tant qu’elles sont construites (Rémunération, objectifs précis, un bon environnement de travail, du challenge régulier…). C’est qui permettra, professionnellement, de cibler qu’elle est votre personnalité.

Si vous deviez vous décrire avec un animal, lequel seriez-vous ?

C’est une question peu courante, néanmoins elle existe bel et bien dans certaines entreprises. Par l’évocation de caractéristiques précises inhérentes à un animal, elle permet d’en savoir un peu plus sur votre manière d’être, d’agir et de réagir. Par exemple, une personne se décrivant comme un chat aura plutôt tendance à être autonome et réactive.

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

Cette question revient très fréquemment dans les entretiens. Elle sert à évaluer la capacité d’analyse de la personne et celle de se projeter avec des objectifs clairs, réfléchis et un minimum ambitieux.

Quelles sont vos prétentions salariales ?

Il s’agit ici d’évaluer si vous êtes en mesure d’évaluer correctement et avec discernement ce que vous valez sur le marché du travail.

Quelles sont vos disponibilités ?

Cette question renseigne le recruteur, outre des raisons logistiques évidentes, sur la motivation de la personne. Montrez-vous à disposition pour un nouvel entretien ou pour une entrée en poste rapide, et vous donnerez des signaux positifs à votre interlocuteur·trice.

Avez-vous des passions ?

Personne ne vous jugera sur vos hobbies, en revanche si le recruteur pose cette question, c’est en général pour détendre l’atmosphère s’il sent que vous êtes nerveux·se, ou mieux encore, que vous avez tissé un réel lien de confiance et d’échange avec celui-ci.

Avez-vous des questions ?

Les questions que l’on peut vous poser en entretien, peuvent être aussi les votres, ne négligez jamais cette question de fin d’entretien. Vous devez avoir des questions à poser en retour au recruteur. Évitez des questions passe-partout (exemple : le chiffres d’affaires ou le nombre d’employés, qui sont des informations facilement trouvables). Privilégiez des questions sur votre potentiel environnement de travail ou encore sur l’organisation de l’équipe.

Source : Alternance +

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